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[CRITIQUE] LE PLUS DIGNEMENT (1944)

Le 25 janvier 2017, ressortie en salles par le distributeur Carlotta, de 8 films de Kurosawa.

– Le Plus Dignement ★★★☆☆ (notre critique)

– Un merveilleux dimanche ★★★★☆  (notre critique)

– L’Ange Ivre ★★★★★ (notre critique)

– Chien Enragé ★★★★★

– Vivre ★★★☆☆

– La forteresse cachée ★★★★★ (notre critique)

– Yojimbo (sortie en DVD uniquement, édition par Wild Side) ★★★★★ (notre critique)

– Sanjuro ★★★★☆ (notre critique)

– Barberousse ★★★★★

Peu familier du cinéma de Kurosawa, difficile pour moi de relier LE PLUS DIGNEMENT au reste de sa filmo. Je ne peux chroniquer le film qu’avec ce que j’en vois, et ce que j’en sais…

Produit en 1944, ce second long-métrage de l’auteur milite par conséquent pour l’effort de guerre, l’augmentation de la production, le communautarisme et le sentiment patriotique. Le message est clair, aucun doute là dessus.

Pourtant, à l’image de Barberousse ( un des seuls autres Kurosawa que j’ai vu ), il y a une vraie bienveillance au-delà du motif nationaliste. On observe ainsi dans les deux œuvres, une certaine philanthropie requérant de grands efforts personnels, pour le bien commun. Dans LE PLUS DIGNEMENT, Kurosawa compose quelques portraits de femmes, constamment magnifiés par une certaine dualité. L’honneur et le patriotisme s’y confrontent aux capacités physiques et aux devoirs familiaux… Il y a ainsi une vraie tragédie qui filtre à travers le film, ramenant la nation japonaise à l’individu et à ses choix personnels et motivations humanistes.

On ressent vraiment la présence d’un auteur et de ses propres valeurs, au-delà de la commande et des impératifs de production.

“Simplement par la puissance de sa mise en scène, Kurosawa insuffle ses obsessions humanistes dans ce pur objet de propagande. LE PLUS DIGNEMENT, déjà fort.”

Puis formellement, LE PLUS DIGNEMENT est un bijou. La technique est ici au service du pouvoir évocateur, donnant encore plus de force au film. Chaque scène, majoritairement filmée en plans fixes, fascine par sa composition : en sus du travail sur la photographie et les ambiances (ces brumes !), le sens du cadrage resserre l’action et les décors autour de ce groupe de femmes, rendant compte de l’enfermement et de cette entraide/rapprochement/communautarisme qui définit ce petit groupe de femmes. Ces plans de groupe permettront ensuite d’isoler quelques femmes, rappelant par l’absence à quel point l’autre est nécessaire pour se construire. Il y a quelque chose d’immédiat qui ne passe que par la suggestion, et à quoi j’ai été très sensible.

Simplement par la puissance de sa mise en scène, Kurosawa insuffle ses obsessions humanistes dans ce pur objet de propagande. Le plus Dignement, déjà fort.

LE PLUS DIGNEMENT a été chroniqué dans le cadre d’une rétrospective Akira Kurosawa proposée par le Festival Lumière 2015. Il sera également disponible à partir du 28 octobre 2015, dans une édition HD remasterisée – par Wildside.

Le FESTIVAL LUMIÈRE sur Le Blog du Cinéma
MARTIN SCORSESE: Analyse de ses films

MARTIN SCORSESE: portrait de l’auteur

Ses films présentés au festival Lumière :

Hugo Cabret (2011)

Les Infiltrés (2006)

Casino (1995)

Le Temps de l’innocence (1993)

Les Nerfs à vif (1991)

Les Affranchis (1990)

La dernière tentation du Christ (1988)

La valse des pantins (1982)

Raging Bull (1980)

New York, New York (1977)

Taxi Driver (1975)

Alice n’est plus ici (1974)

Mean Streets (1973)

Boxcar Bertha (1972)

Who’s that knoocking at my door (1968)

Chroniqués par Georgeslechameau

AKIRA KUROSAWA : les années Toho (1944 – 1985)

AKIRA KUROSAWA: PORTRAIT

– Le Plus dignement (1944)

– Qui marche sur la queue du tigre… (1945)

– Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946)

– Un merveilleux dimanche (1947)

– L’Ange ivre (1948)

– Chien enragé (1949)

– Vivre (1952)

– Vivre dans la peur (1955)

– La Forteresse cachée (1958)

– Les Salauds dorment en paix (1960)

– Yojimbo – Le Garde du corps (1961)

– Sanjuro (1962)

– Entre le ciel et l’enfer (1963)

Chroniqués par Georgeslechameau

8 films de JULIEN DUVIVIER

JULIEN DUVIVIER: portrait de l’auteur

David Golder (1931)

La Bandera (1935)

La Belle Équipe (1936)

Pépé le Moko (1937)

Un carnet de bal (1937)

La fin du Jour (1939)

Panique (1946)

– Le Temps des Assassins (1956)

Chroniqués par Louis

LA NUIT DE LA PEUR

La nuit de la peur : notre avis sur la sélection de films !

The Thing (1982)

La Nuit des Morts Vivants (1968)

Insidious (2010)

Evil Dead (1981)

Chroniqués par Louis

quelques films: BAD BOY BUBBY, BLADE RUNNER, LES NÉGRIERS

BAD BOY BUBBY, de Rolf de Heer (1993)

  • Info
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  • Etioun ★★★★

+ CRITIQUE

Titre original : Bad Boy Bubby

Réalisation :
Rolf de Heer

Scénario :
Rolf de Heer

Acteurs principaux :
Nicholas Hope, Claire Benito, Ralph Cotterill, Carmel Johnson

Pays d’origine : Australie, Italie

Sortie :
1 novembre 1995 – (ressortie 11 novembre 2015)

Durée :
1h48

Distributeur :
Nour Films

Synopsis :
Séquestré depuis sa naissance par sa mère, Bubby ignore tout du monde extérieur qu’il croit empoisonné. L’arrivée de son père, dont il était tenu éloigné, va bouleverser sa vie. Le jour de ses 35 ans, Bubby va enfin sortir. Il découvre un monde à la fois étrange, terrible et merveilleux où il y a des gens, de la pizza, de la musique et des arbres…

“Ode à la différence et à l’acceptation de soi.”

suivre @etioun

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